« L’Express », « L’Obs », « Marianne », « Valeurs Actuelles »… Les « hebdos » à la peine pour se relancer
L’Express tente de rattraper son retard. Touché par la crise des news magazines à la française, l’hebdomadaire fondé en 1953 se lance dans une révolution interne destinée à recruter des abonnés numériques, qui ne sont que plus de 3 000, loin des 24 500 du Point et des 7 600 de L’Obs. Le journal fusionne ses rédactions papier et Web. Et abandonne, sur son site Internet, la logique d’une information en continu exhaustive, au profit de contenus originaux (reportages, enquêtes…), avec, depuis le 5 avril, une offre d’abonnement d’une dizaine d’euros par mois, comprenant deux éditions par jour, à 8 heures et à 18 heures.
Car l’hebdomadaire doit non seulement faire face à une baisse des ventes de son magazine papier – la diffusion « payée France » est passée de plus de 400 000 exemplaires à près de 290 000 entre 2014 et 2017 –, mais également à un modèle numérique qui s’essouffle. Les revenus de la publicité tirés de son site, une quinzaine de millions d’euros par an, stagnent, les annonceurs préférant Google ou Facebook.
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